Kay Bojesen (1886-1958) est l’un des  plus grands noms du design danois du 20e siècle. Le 20 mars ouvrira l’exposition Le design en jeu, basée sur la plus importante collection privée des objets les plus emblématiques de ce designer danois très joueur, connu comme « l’humeur de l’art décoratif danois ». Un univers charmant et original composé d’animaux, de voitures miniatures, de chevaux à bascule et de figurines  en bois, prenant ses racines dans la tradition danoise  d’un design de
simplicité.

Kay Bojesen a débuté loin de l’univers du jouet. Il se fait d’abord remarquer comme l’un des orfèvres danois les plus talentueux de sa génération, notamment à l’Exposition universelle  de Paris de 1925. Son couvert Grand Prix de 1938, qui a remporté le prix international du design à Milan en 1951, reste une icône du design moderne et représente ce qu’il y a de plus élégant et raffiné de l›âge d›or du design danois.

C’est dans les années 30 que Kay Bojesen connait une vraie percée internationale avec ses subtils jouets en bois, dont de nombreux modèles sont devenus aujourd’hui des objets de collection de grande valeur.

Kay Bojesen était un original, mais également un homme de son temps.  Il a vécu à Bellavista, le chef-d’œuvre moderniste d’Arne Jacobsen au nord  de Copenhague, et son appartement était un lieu de rassemblement pour l’élite progressive d’architectes et des designers de l’époque. Ses confrères ont dessiné principalement des meubles et des lampes. Bojesen s’en est tenu aux petits objets – bijoux, couverts et jouets. Ses premiers travaux sont influencés par l’Art Nouveau, mais  à partir de 1928 il s’est orienté vers le fonctionnalisme lyrique  – souvent en collaboration avec Finn Juhl, Ole Wanscher et d’autres architectes et designers prédominants de cette période.

Kay Bojesen débuta comme apprenti-épicier avant de se lancer dans le design, et tout au long de sa vie, il s’est fortement impliqué dans la diffusion du design danois au niveau international.  Il fut pendant une période directeur artistique de la grande manufacture de porcelaine danoise Bing & Grondahl, et plus tard pour la United Steel Company. Il a été co-fondateur en 1931 de La permanente, qui jusqu’en 1981 était le principal espace d’exposition de design danois à Copenhague, et il a été largement représenté aux expositions du monde entier jusqu’à sa mort.

Kay Bojesen travaillait comme une abeille et jusqu’à sa mort en 1958 il dessina plus de 2000 objets en argent, bois, raphia, porcelaine, verre, étain, bambou  et mélamine.

L’exposition présente toute la largeur du talent de Bojesen – de l’argenterie aux singes en bois.

Commissaire de l’exposition: Marius Hansteen

mardi-vendredi 13h-19h
samedi, dimanche 13h-18h
fermé le lundi
entrée libre

Atelier d’enfants avec Line Nelund Dross, architecte.
Fabrication d’animaux en papier, les 29 mars, 16 avril et 26 avril de 14h à 16h,

Pendant l’exposition des objets en bois imaginé par Kay Bojesen et reédité par Rosendahl seront en vente. Le service de table “Grand Prix” en acier sera également en vente.

D’autres produits sont en vente dans la Boutique danoise Paris et aussi www.galerie-mobler.com

www.design-ikonik.com

Pour une demande d’informations complémentaires ou de visuels en haute définition, merci de contacter le service de presse de l’Ambassade de Danemark : Rebecca Helewa Graversen / rebgra@um.dk / 01 44 31 21 15

Samedi 22 mars: conférence sur Kay Bojesen et son temps.

Journaliste et auteur Lars Hedebo Olsen, auteur de la monographie  La ligne doit sourire – Kay Bojesen – l’artiste aux milles talents, et Peter Bojesen, petit-fils qui connaissait bien son grand-père, parleront de l’homme et  du designer Kay Bojesen  et de son temps – et du relancement à succès  des jouets de Bojesen sur la scène internationale du design.

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